Lavoir et fontaine du Bourg

Date de construction :

Pas d’informations sur ce sujet. Guillaume et Célestine Ropars ont construit leur maison en 1870/77 (repère 9 sur page annexe) et le lavoir devait déjà exister.

Configuration

    • Sur la partie gauche (vue de la route), il y avait des champs et le lavoir était séparé par un petit talus avec haie et un large fossé à sa gauche. Une haie était également présente en lieu et place du mur qui sépare le lavoir de la maison en face (repère 10 sur page annexe).
    • Le petit bout de muret à côté du portail actuel a été déplacé et se trouvait en prolongation du mur actuel le long de la route. On remarque l’emplacement d’un échalier (dalle de pierre dressée) pour empêcher les animaux d’y pénétrer.
    • Le chemin d’accès à la maison était en terre (boue)
    • Le lavoir était alimenté par la fontaine mais aussi par un petit ruisseau à droite de la fontaine. Le petit bout de muret près de la maison ne devait pas exister mais il y avait un passage herbeux. On voit les 2 passages d’arrivée d’eau au niveau des pierres du lavoir.
    • Au fond à droite, il y a une évacuation qui pourrait être intéressante à analyser malgré les travaux de mise en place du tout à l’égout. L’eau coulerait dans un conduit en pierres. Ce caniveau suivrait le mur de la propriété Ropars pour rejoindre un passage au niveau de la  jardinière de la mairie.

    Utilisation

      • La fontaine était très utilisée par les habitants du bourg jusqu’à l’arrivée de l’eau courante (décision en 1936 et travaux après la guerre, en 1944/45 chez Guillaume et Célestine Ropars) et des machines à laver
      • Il aurait existé un 2ème lavoir « privé » derrière la ferme Libouban (repère 45 sur page annexe). On y accédait au niveau de la barrière existante de la maison (à confirmer).
      • Très peu de personnes du bourg allaient au lavoir de St Gildas.
      • Il n’y avait pas de toit sur ce lavoir contrairement à St Gildas.
      • Tous les côtés du lavoir étaient utilisés avec une préférence pour le côté droit (toujours par rapport à la route) pour profiter de l’ensoleillement.
      • Les lavandières (ou laveuses) venaient avec leurs caisses, brocs ou seaux et transportaient le linge dans des mannes en osier. Les brouettes restaient à l’extérieur du fait de l’échalier.
      • Adèle Godé qui habitait de l’autre côté de la route (repère 14 sur page annexe), était lavandière et aussi crêpière.
      • Le linge sale était trempé, savonné, frotté puis rincé. Pour le blanc, il était nécessaire de retourner à domicile pour le faire bouillir dans une lessiveuse, on retournait ensuite au lavoir pour le rincer.
      • La fontaine est devenue inutilisable avec la mise en place du tout à l’égout  (années xxxx), la route a été surélevée et la configuration a bien changé.

      9

      Guillaume et Célestine Ropars exploitaient une ferme, tenaient une quincaillerie et une vente des produits du sol, graines et fruits.

      10

      M. Guélou puis son fils « Popol », exercèrent le métier de maçon. Puis maison occupée par Arsène et Jeanne Guerson. Arsène, cordonnier de métier, allait aussi faire des saisons de betteraves dans le nord de la France.

      11

      Maison d’habitation occupée par Mme Le Merrer née Ropars Anne Marie.

      13

      Boucherie tenue par Marie et Louis L’Achiver puis par son fils André. Marie tint la boucherie jusqu’en 1975 puis Pierre Guillaudeux (fermeture en 1979).

      14

      Adèle « Godé » habitait au rez-de-chaussée de cette maison. Elle était lavandière (on disait laveuse à l’époque) au lavoir tout proche. Egalement crêpière. A l’étage vivait Soaz Le Calvez, née Landouar.

      15

      Café tenu par Mathilde Fessant puis par Arsène et Jeanne Guerson qui déménagent au repère 10. Arsène, cordonnier, vendait aussi des chaussures et des sabots. Arsène a succédé comme garde-champêtre à Cossic kozh reconnaissable à son chapeau noir. Son célèbre « écoutez-moi quand même » est resté dans les mémoires

      45

      Le domaine de Kerhuon, altière bâtisse du XVIIè siècle, fut la maison natale de Vincent de Meur (personnalité de Tonquédec). Par la suite, cette demeure est devenue une ferme dans les années 1920, exploitée par la famille Geffroy. Cette famille a compté dans ses rangs la 1ère élue femme à la Libération en 1945, Lucie Geffroy. En 1937, Mathilde et Baptiste Libouban ont repris l’exploitation de cette propriété.

      ETAPE 1 : Nettoyage avant réaménagement

      Exemple possible d’aménagement